Après deux documentaires sur l'agroécologie - Des locaux très motivés (2016), sur l’agriculture locale et le circuit court et Un lien qui nous élève (2019), sur la bientraitance animale et la relation éleveur-animal - j'ai constaté que l'on ne fait toujours pas bien la différence entre l'élevage respectueux et l'élevage intensif aux méthodes ravageuses. De là à accuser l'animal de ferme d'être responsable de tous les maux de la terre : algues vertes, CMR (cancer, mutation, reprotoxicité) induits par les biocides, CO2, méthane, effluents empoisonnés, déforestation et autres ennemis du climat... Pour démontrer que tous les fermiers ne négligent ni la santé humaine, ni le confort animal, ni la planète, j'ai repris la route pendant 2 ans, bravant l'hiver, les épidémies et zoonoses, les préjugés et les médisances... Et, comme lors de mes précédents tournages, j'ai rencontré des éleveurs et éleveuses plus écolos que la plus verte des ONG, jamais à court de solutions éthiques et avantageuses pour préserver LE cadre de toute vie. Bienveillance Paysanne, troisième volet de ma trilogie, sera un hommage de plus aux Nouveaux Paysans.